Les marionnettes à l'écran
Samuel Kac et Najla Nakhlé-Cerruti (F)
Résidence du 27 au 31 janvier 2020
Depuis l'après-guerre, les fims de marionnettes enrichissent les sous-genres de la fiction via des dispositifs de tournage souples et peu coûteux. Ils permettent de traiter de sujets impossibles à filmer en captation réelle, ou encore d'envisager une plus grande variété de tons et de points de vue. Leur disparition progressive des écrans français dans les années 90, suite au succèes des créatures virtuelles animées en direct via les procédés du motion capture, peut être relativisée par les exemples orientaux (Japon, Chine, Syrie) qui maintiennent ou développent avec force la tradition de la marionnette filmée.
Dans cette proposition, la marionnette est envisagée à travers une expérience médiatique bien particulière (au cinéma, à la télévision, sur internet, ou encore dans les jeux vidéo), selon ses caractéristiques matérielles, son lien tangible avec le manipulateur, que ce dernier reste visible, qu'il soit caché par un dispositif scénique classique (rideau, soubassement...) ou encore qu'il agisse hors champs, entre les prises (stop-motion).
