Les résidences d'artistes lors de la saison 2024 > 2025
projet Kreisler ou la Réception
pEtites perceptiOns (F)
du 2 au 6 septembre 2024
L’ombre de Lear
Un projet de Leïla Devin (B)
du 9 au 13 septembre 2024
Bastardia
moDul asbl (B)
du 4 au 8 novembre 2024
Parole de Papillon
Quand je serai Grand.e (B)
Résidence du 13 au 17 janvier 2025
Désir Road
Millenium Protokoll (B)
du 27 au 31 janvier 2025
Geste à jouer
Une recherche pilotée par Alexandra Vuillet - Compagnie MuPPet QuEEn
du 17 au 25 février 2025
A toi qui ne dors pas
Les surpeuplées (F)
du 24 au 28 mars 2025
projet Kreisler ou la Réception
pEtites perceptiOns (F)
En résidence du 2 au 6 septembre 2024
Petite forme de musique de chambre insolite, autour du personnage intrigant de Kreisler inventé par Hoffmann et sublimé par Schumann.
Un pianiste cherche à mettre en musique les facettes de son âme dans une traversée fantasmagorique où se croisent démons, fantômes et sorcellerie. Les spectateurs plongent dans un poème en trois dimensions sur les traces de quelques pages déchirées d’un journal intime étonnant.
Sur scène un piano, transformé en petite machinerie de théâtre, résonne et raconte les péripéties d’un artiste en quête de liberté. Un hymne à la vie inspiré de l’univers de ces deux artistes qui auraient pu être ce qu’ils n’étaient pas, compositeur pour l’écrivain et écrivain pour le compositeur.
Une recherche "marionnettique" autour de la psyché et du sentiment de l’existence.
Laboratoire d’objets scéniques atypiques axés sur la musicalité de l’espace, le détail du geste, l’entrelacs d’images et de sons. La compagnie pEtites perceptiOns encadre les projets de l’artiste Katerini Antonakaki (ex Éclats d’États et la main d’œuvres), qui poursuit son chemin vers un théâtre d’objet interdisciplinaire et indiscipliné. Ses spectacles et installations, articulés autour de la dramaturgie de l’espace, s’inspirent de l’architecture, la philosophie et les sciences.
Inspiré librement de l’œuvre de ETA Hoffmann et Robert Schumann / Scénographie et mise en espace : Katerini Antonakaki / Piano et mise en musique : Ilias Sauloup / Images animées : Claire Jany / Dramaturgie et regard extérieur : Achille Sauloup
Projet transfrontalier avec l’Allemagne soutenu par le FITZ à Stuttgart, la TAUT Wagenhalle et le Internationales Schattenttheater Festival à Schwäbisch Gmünd en Allemagne.
Avec l’aide du Centre départemental de l’Abbaye de Saint Riquier et le soutien de la Maison de l’Architecture de Haut-de-France, de la Maison Saint Paul à Saverne, du PréO à Oberhausbergen, de l’Espace Saint André à Abbeville, du Centre Léo Lagrange, du Conservatoire CRR, de la Maison du Théâtre à Amiens, de la Biennale internationale Mars à l'ouest et du Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le projet bénéficie du dispositif d’aide de l’Institut Français / Région Hauts-de-France pour la résidence à l'international, s’inscrit dans le cadre du conventionnement de pEtites perceptiOns avec la DRAC Hauts-de-France, également soutenu par le Conseil départemental de la Somme et Amiens Métropole.
L’ombre de Lear
Un projet de Leïla Devin
du 9 au 13 septembre 2024
Une réécriture du Roi Lear, de Shakespeare, seule en scène avec marionnettes
Cordélia est seule dans sa prison. Dans une ultime et nécessaire tentative de compréhension, elle (se) rejoue, comme dans une boucle infinie, la déchéance de son père et la naissance de sa propre révolte. Pour se faire, Cordélia façonne le récit : elle fabrique, à partir de rien, ou presque, les personnages qui le composent et qui dialoguent avec elle. Une série de marionnettes ou d'objets à qui Cordélia donne sa voix. Iels sont ce que Cordélia voit d'elleux, et disent ce que Cordélia veut leur faire dire. Iels existent comme les fantômes de sa réalité passée. Comme des ombres. Ses ombres. En s'amusant ainsi des codes de la fiction et en distordant la réalité selon son ressenti, elle fabrique son récit en fabriquant sa vérité, et fait de son environnement et de son corps un théâtre.
Depuis toute petite, Leïla aime jouer. Incarner des personnages qui racontent des histoires scabreuses et des blagues scatophiles, tout en rêvant en secret d'être de grandes héroïnes tragiques. Elle s'est d'abord formée au conservatoire de Caen en études théâtrales avant d'intégrer l'INSAS en 2016 Leïla Devin travaille tant que metteuse en scène (Suzan.ne dans le cadre du Manx Cat Project), assistante metteuse en scène (Nostalgica, mis en scène par Alexis Julémont) et actrice (Dominique toute seule, mis en scène par Marie Burki et La litanie des agonisantes, mis en scène par Solène Valentin).
Mise en scène, jeu : Leïla Devin / Assistanat à la mise en scène : Rebecca Fels / Création sonore : Matthieu Viley / Un projet accueilli en résidence au Ressort - Compagnie Point Zéro et au théâtre Océan Nord.
Bastardia
moDul asbl
du 4 au 8 novembre 2024
Sur mon épaule, ma grand-mère fait un feu autour duquel quelques résistants de la guerre 40 prennent des cours clandestins. Entre mes doigts, un oncle déplie des cartes du Congo dont il explore le fleuve et les forêts. Sous mon pied gauche s’agitent des cousins lointains, chercheurs d’or devenus danseurs de tango. Au creux de mon oreille nage un poisson combattant dont les bronchies palpitent encore et me rappellent la mer.
Dans mon cœur, un éléphant bat la chamade depuis des millénaires…
Bastardia rassemble théâtre, danse et musique pour les enfants dès 8 ans. Créé en ateliers avec des auteurices pas plus haut·e·s que 12 pommes, l’univers poétique n’a pas de limites. Solo à 4 mains et 4 pieds pour un accordéon, une partita de Bach, des masques aussi grands que la lune, des micro-marionnettes de la taille d’un index, une comédienne et un ninja, le tout saupoudré de magie nouvelle pour une ôde à une bâtardise collective! Ici, généalogies réelles et inventées se confondent pour donner vie à nos mondes intérieurs et s’amuser à se métamorphoser.
Mise en scène, interprétation et écriture : Anne Festraets et Léa Le Fell / Dramaturge et philosophe : Rita Pedro / Collaboration à l’écriture Meryl Moens / Création masques et costumes : Isis Hauben / Création marionnettes et machinerie magique : Pierre Delcourt – La Boite à Clous / Création sonore et musicale : Stéphane Diskus & Benoit Randaxhe / Regard extérieur et chorégraphique : Elsa Taranis Debevfe
